Un Moment de vie avec Hervé, adjoint de direction et comptable

C’est un parcours pour le moins atypique qui a conduit Hervé jusqu’à la Résidence Lamartine. Son diplôme de comptabilité en poche, il démarre sa carrière dans le bâtiment, avant de rejoindre l’atmosphère feutrée d’un cabinet d’expertise-comptable. Puis, après plusieurs années passées dans le monde de la Mutuelle, il décide de changer de voie pour un travail plus en phase avec son désir de donner du sens et du relationnel à son métier.

En mars 2017, un ami, membre du conseil d’administration de Lamartine, lui parle de cette résidence qui recherche à l’époque un comptable. Hervé débute sa mission comme comptable et gestionnaire de paie. Puis au départ du directeur, il participe à la gestion de la résidence par intérim avec l’équipe de cadres. Une fois les équipes en place, Hervé devient adjoint de direction et comptable.

Sa mission au quotidien est variée et le spectre de ces interventions est très large. En termes de facturation, il gère les interfaces financières, il s’occupe de la tenue comptable de la Résidence, il paie les fournisseurs. S’agissant de la gestion des ressources humaines, il s’assure que les conditions et contrats de travail soient bien en phase avec les directives de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Hervé a aussi un rôle de supervision. Il faut imaginer la Résidence Lamartine comme un bateau de croisière. Il épaule la directrice qui donne le cap et il met de l’huile dans l’engrenage pour apporter les meilleures conditions possibles à une bonne navigation. Il est aussi en lien avec les familles des résidents.

Lorsqu’on demande à Hervé comment se sont déroulés ses débuts en EHPAD, il répond sincèrement qu’il appréhendait un peu ses premiers pas dans l’univers du Grand Âge. Très vite cependant, il a été surpris et rassuré par des gestes simples du personnel auprès des résidents.

« Ce sont des gestes bienveillants qui témoignent d’une grande affection, comme une main posée sur l’épaule ou une mèche de cheveux rangée derrière l’oreille. Après, il a fallu apprendre à gérer la tristesse, dans les moments difficiles où un résident nous quitte. Mais on retient surtout la richesse des moments de vie partagés avec les résidents et on se sent plus fort, utile à défendre les valeurs d’humanité en chacun d’entre nous. »